Noël est là.
Il me semble pourtant que l’été vient à peine de se terminer. J’entends encore le rires des Vies sur la plage de galets. J’aimerais être fin aout et laisser le soleil chauffer mon intérieur, ma chair et mes os.
Aujourd’hui il n’y a pas de feu dans le poêle. Chéri Coco et les Vies sont partis profiter des festivités qu’offre cette période si particulière. Marché de noël, vin chaud et balade en calèche. Tout un programme que je fuis comme la peste. Je suis restée at home sous mes nombreuses couches de bas, chaussettes, leggings, pulls, vestes, … Un coup de fatigue bien tombé pour éviter le supplice.
Emmitouflée.
Sous mes épaisseurs, bien à l’abri, je me laisse aller à ma mélancolie naturelle. Taciturne, j’ouvre une petite porte à mon côté obscure, qu’il se dégourdisse un peu les pattes. Juste un peu. Parce qu’il ne faudrait pas sombrer. Surtout pas.
Et l’écriture, toujours, pour exprimer les maux du ventre et vomir-écrire le trop plein des festins émotionnels.
Embrouillée, brouillée. Emmêlée, mêlée.
Noël est là.
Il sera sublime. Famille réunie, enfin. Joie des enfants de se retrouver dans une joyeuse promiscuité.
Noël est là. Et nous aussi.